Fut un temps où l’on nous faisait croire que les cétacés s’habituaient à leur vie en captivité et qu’ils étaient même heureux, allant jusqu’à se reproduire SEULS dans les delphinariums. Aujourd’hui, nous savons que leurs conditions de vie sont terriblement cruelles.
À l’état sauvage, l’espérance de vie des orques varie de 60 à 100 ans en moyenne alors qu’en captivité celle-ci dépasse rarement les 30 ans. Idem pour les dauphins, 40 à 70 ans dans leur environnement naturel et la moitié en captivité.
Pourtant en captivité ils sont censés être à l’abri, soignés, nourris et protégés ! N’est-ce pas ? Mais il leur manque l’essentiel : L’ESPACE et la LIBERTÉ
Dans la nature leur sonar est vital et leur permet de s’orienter. En captivité ce sens ne leur est plus d’aucune utilité, pire il vient rebondir sur les parois de béton et de verre ce qui dans un premier temps provoque un grand stress chez les nouveaux capturés puis ils finiront par éteindre ce sens qui ne leur sera plus d’aucune utilité.
Les cétacés sont des animaux sociables qui vivent en famille et les obliger à vivre seuls ou avec des congénères qu’ils ne connaissent pas est terriblement angoissant pour eux. On leur administre donc des antidépresseurs et anxiolytiques pour pallier à leur détresse sentimentale. Perturbés ces animaux développent des comportements inquiétants (automutilations, agressions…) et des maladies plus ou moins graves (problèmes rénaux, déshydratation, obésité, anorexie, eczéma, lésions cutanées et oculaires, problèmes respiratoires, dépression …)
Ces animaux sont surmédicalisés et leur souffrance inimaginable pour un unique but : nous divertir quelques minutes !