Stop aux delphinariums !

Il est temps de dire STOP à la captivité des dauphins et des orques.

Près de 3000 dauphins et 60 orques sont retenus captifs dans le monde : zoos, aquariums, delphinariums et hôtels pour divertir les visiteurs. Les cétacés y sont contraints d’effectuer des numéros contre nature dans des conditions souvent plus que discutables (enclos minuscules, maltraitance).

Les cétacés en captivité passent leur vie dans des petits bassins artificiels. Ils sont pour toujours privés de leur habitat naturel et de leurs familles, ce qui engendre des maladies comme des lésions cutanées à cause du chlore ou encore du stress et jusqu’à entraîner leurs morts de manière précoce.
Pendant des décennies, le public ignorait largement les problèmes de bien-être animal associés à la détention de dauphins et d’orques en captivité, mais depuis plusieurs années les informations à ce sujet se sont diffusées plus largement et la perception du public évolue si bien que certains pays dans le monde ont déjà légiféré sur le sujet à l’image du Canada, du Royaume-Uni, du Brésil, du Nicaragua, de l’Inde…

Les cétacés, une espèce hors norme

Les cétacés sont des êtres hautement intelligents, sensibles avec des capacités cognitives extraordinaires. Ce sont des êtres dotés d’une conscience affective et cognitive très avancée, ils sont conscients d’eux-mêmes en tant qu’individu et du monde qui les entoure.

La communauté scientifique internationale a reconnu ce constat.

Au même titre que nous, ils éprouvent des sentiments, la peur, la joie, la tristesse, ou encore la colère. Ils sont très solidaires et sociables, passent toute leur vie avec leur famille, ceux qui s’en éloignent pour un autre groupe reviennent très régulièrement leur rendre visite. Ils font preuve d’une grande empathie et traversent les deuils comme nous le faisons.
Comme nous, ils parlent plusieurs dialectes, ont leur propre culture en fonction de leur groupe et sont capables d’utiliser des outils.

Les capturer et les enfermer relève de la torture, ces pratiques sont criminelles.

La captivité, un enfer pour les dauphins et les orques

Fut un temps où l’on nous faisait croire que les cétacés s’habituaient à leur vie en captivité et qu’ils étaient même heureux, allant jusqu’à se reproduire SEULS dans les delphinariums. Aujourd’hui, nous savons que leurs conditions de vie sont terriblement cruelles.

À l’état sauvage, l’espérance de vie des orques varie de 60 à 100 ans en moyenne alors qu’en captivité celle-ci dépasse rarement les 30 ans. Idem pour les dauphins, 40 à 70 ans dans leur environnement naturel et la moitié en captivité.

Pourtant en captivité ils sont censés être à l’abri, soignés, nourris et protégés ! N’est-ce pas ? Mais il leur manque l’essentiel : L’ESPACE et la LIBERTÉ

Dans la nature leur sonar est vital et leur permet de s’orienter. En captivité ce sens ne leur est plus d’aucune utilité, pire il vient rebondir sur les parois de béton et de verre ce qui dans un premier temps provoque un grand stress chez les nouveaux capturés puis ils finiront par éteindre ce sens qui ne leur sera plus d’aucune utilité.

Les cétacés sont des animaux sociables qui vivent en famille et les obliger à vivre seuls ou avec des congénères qu’ils ne connaissent pas est terriblement angoissant pour eux. On leur administre donc des antidépresseurs et anxiolytiques pour pallier à leur détresse sentimentale. Perturbés ces animaux développent des comportements inquiétants (automutilations, agressions…) et des maladies plus ou moins graves (problèmes rénaux, déshydratation, obésité, anorexie, eczéma, lésions cutanées et oculaires, problèmes respiratoires, dépression …)

Ces animaux sont surmédicalisés et leur souffrance inimaginable pour un unique but : nous divertir quelques minutes !
Les cétacés parcourent plusieurs centaines de kilomètres par jour, explorer les profondeurs et la surface est un besoin. Ils sont dotés d’une capacité biologique incroyable que nous ne possédons pas : Le SONAR, un GPS intégré, un système naturel de repérage par écholocalisation.

Les delphinariums en France

En 2023, il existe encore deux delphinariums en France, Planète Sauvage et Marineland avec un total de 2 orques et 23 dauphins en captivité. L’association « C’est Assez! » considère que leur captivité est une source de maltraitance et un non-sens à la fois éthique et écologique.

Le Marineland d’Antibes détient 2 orques WIKIE et KEIJO pour qui l’avenir est incertain (Moana est mort le 17 octobre 2023 et Inouk est mort le 28 mars 2024.). En effet, en 2021, une loi contre la maltraitance animale prévoit la fin de la captivité des orques en France d’ici 2026.

Mais la question est de savoir que vont devenir ces orques nés en captivité et incapables de survivre seuls dans la nature.

Des sanctuaires sont en construction, mais ne sont pas encore prêts à les accueillir. Alors que la rumeur se précise sur leur transfert au Japon, les ONG se mobilisent, mais se voient contraintes de réclamer le maintien des orques et des dauphins dans les bassins du Marineland d’Antibes dans l’attente d’une solution meilleures.

Fermer les delphinariums c’est très bien, mais transférer les animaux captifs dans des parcs où leurs conditions de vie seront les mêmes voir pire est inacceptable.

Nous ne pouvons pas nous débarrasser d’un problème en le transférant ailleurs ! Le parc Astérix a quant à lui déjà transféré ses huit dauphins et ses cinq otaries dans des parcs européens. Ces animaux ont donc subi un grand stress, ont de nouveau été séparés et leurs conditions de vie ne sont pas meilleurs.

La maltraitance animale n’est donc plus sur notre territoire, nous l’avons juste envoyée ailleurs !

Des associations comme « Sea Shepherd », « One Voice » ou encore « C’est Assez! » travaillent sur des projets de création de sanctuaires dans nos eaux territoriales et demandent le soutien de l’État et des delphinariums pour offrir « une retraite bien méritée » à ces animaux. D’autres projets comme celui-ci fleurissent à travers le monde, un espoir qu’il faut concrétiser en les soutenant activement.
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IL EST TEMPS D’AGIR

Malgré notre indignation et notre envie d’agir, il n’est pas facile de savoir comment participer à ce combat. Pourtant plusieurs façons de lutter existent aujourd’hui et nous pouvons tous agir à notre échelle. Chaque voix compte.

Bientôt : des missions de bénévolat et des événements à venir visant à lutter contre la captivité des cétacés.

Le Marineland d’Antibes prévoit d’envoyer Wikie et Keijo au Japon, où un parc aquatique est en cours de reconstruction. Vous pouvez nous aider en signant la pétition de One Voice en cliquant sur le lien ci-dessous.